Les montées de violence meurtrière au particulièrement lors des manifestations ont provoqué d’importantes perturbations dans les opérations humanitaires.
Les agences humanitaires de l’ONU ont déclarés ce vendredi 9 fvrier 2024 leur profonde préoccupation quant à l’aggravation de la situation sécuritaire dans les grandes villes d’Haïti, où plus de 1 100 personnes ont été tuées ou blessées au cours du premier mois de l’année 2024.
Selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), le bilan des victimes dans la capitale Port-au-Prince et dans d’autres grandes villes, est à son plus haut niveau depuis les deux dernières années.
Toujours selon ce qu’a déclaré OCHA, ces derniers jours, des flambées de violence meurtrière au milieu de manifestations ont provoqué des perturbations majeures dans les opérations humanitaires, affectant leurs plans visant à atteindre les civils dans le besoin, en particulier ceux qui se trouvent sur les sites de déplacement. “Il y a plus de 313 000 personnes déplacées dans tout le pays.”
Les agences humanitaires ont déclaré que les barrages routiers et les restrictions de mouvement ont un impact sur les travailleurs de la santé et compromettent l’accès aux services sociaux essentiels. Les difficultés d’accès aux routes et aux ports compliquent sérieusement l’acheminement des secours vitaux.
“Une organisation humanitaire du département du Sud a également été pillée, ce qui aura un impact majeur sur ses opérations dans les prochains jours”, a indiqué le bureau.
Par ailleur, les agences humanitaires ont déclaré que plus de 1 000 écoles dans tout le pays, notamment à Port-au-Prince et dans d’autres zones urbaines, avaient été temporairement fermées à la mi-janvier en raison des manifestations anti-gangs en cours.
OCHA a déclaré que la violence dans le pays a fait augmenter le prix des produits alimentaires de
Redaction Kominotek News
