Alors que les relations entre Haïti et la République dominicaine se détériorent, plus de 700 000 Haïtiens sont victimes de répression, d’expulsions et de discriminations systématiques sur le sol voisin, sans recevoir l’appui de leur gouvernement. Les autorités haïtiennes, en particulier le ministre des Affaires étrangères, Harvel Jean-Baptiste, et la ministre des Haïtiens vivant à l’étranger, Kathia Verdier, demeurent étrangement silencieuses face aux mauvais traitements infligés à leurs compatriotes de l’autre côté de la frontière.
Aucune demande de justice ni de mesures fermes n’a été formulée par Port-au-Prince, traduisant un manque d’action de la part de l’État.
Cette inaction a suscité un tollé en Haïti, où citoyens et militants condamnent vigoureusement ce qu’ils perçoivent comme une complicité passive. Pour eux, le silence des autorités équivaut à abandonner les ressortissants haïtiens à leur sort. Des analystes estiment qu’une réponse diplomatique plus musclée et une collaboration internationale urgente sont nécessaires pour résoudre ce conflit. Sans un engagement concret, Haïti ne fait qu’aggraver la vulnérabilité de ses citoyens à l’étranger, tandis que son silence devient un symbole d’abandon.
La colère gronde dans le pays, où nombre d’activistes et de simples citoyens dénoncent cette passivité, la qualifiant de complicité avec l’impunité dont bénéficient les auteurs de ces exactions. Les appels à une action diplomatique plus ferme et à une intervention internationale se multiplient, car sans un changement de cap, la situation risque de s’enliser dans une impasse, laissant les Haïtiens en République dominicaine sans défense ni espoir.
Rédaction Kominotek NEWS