Yair Golan, ancien chef d’état-major adjoint de l’armée israélienne et figure de l’opposition de gauche, avertit qu’Israël pourrait être isolé sur la scène internationale en raison du conflit à Gaza. Selon lui, « un pays sensé ne mène pas la guerre contre des civils, ni ne tue des bébés comme si c’était un jeu », rapporte NBC News. Cette déclaration souligne les tensions croissantes liées à l’escalade militaire.
Selon Tom Fletchert, chef des affaires humanitaires de l’ONU, environ 14 000 bébés pourraient perdre la vie dans les 48 prochaines heures si l’aide humanitaire ne parvient pas à atteindre la population de Gaza. Il a exprimé cette alerte mardi lors d’une intervention à la BBC. La situation humanitaire dans la bande de Gaza est particulièrement alarmante, avec une aide qui ne couvre qu’une infime partie des besoins urgents. Actuellement, environ 500 camions d’aide et 50 camions-citernes sont bloqués près du poste-frontière de Kerem Shalom, incapable de pénétrer dans l’enclave palestinienne.
Amjad Al-Shawa, président d’un réseau d’organisations non gouvernementales, a déclaré mardi que les camions d’aide étaient toujours stationnés à la frontière, aucune distribution n’avait encore eu lieu. L’ONU estime qu’au moins 500 camions d’aide et 50 camions-citernes doivent entrer quotidiennement à Gaza pour éviter une catastrophe humanitaire. Cependant, Israël accuse le Hamas de détourner l’aide, une accusation que le groupe nie, selon NBC News.
L’aide humanitaire arrive dans un contexte marqué par une intensification des frappes aériennes israéliennes. Ces raids ont causé la mort d’au moins 88 personnes dans la nuit de lundi. L’armée israélienne a ordonné l’évacuation des habitants de Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, avant de lancer une offensive décrite comme « sans précédent ». Cette attaque a entraîné le déplacement de milliers de personnes, aggravant encore plus la crise humanitaire.
Rédaction Kominotek NEWS