Le président français Emmanuel Macron, aperçu lors du second tour des élections législatives françaises à Le Touquet le 7 juillet 2024, fait face à un tournant décisif de sa carrière politique. En 2017, il avait promis d’être l’espoir centriste de la France, mais il se retrouve désormais accusé d’avoir ouvert la porte à l’extrême droite. Après une défaite aux élections européennes de mai 2024, sa décision de convoquer des élections anticipées a en partie échoué.
Le Nouveau Front Populaire (NFP), un groupe de partis de gauche, a remporté 182 sièges à l’Assemblée nationale, devant le bloc centriste de Macron et l’extrême droite. Bien que cela ait empêché l’extrême droite de prendre le pouvoir, cela a également plongé la France dans une situation de parlement sans majorité claire, contrastant fortement avec la victoire écrasante de Macron en 2017.
Depuis son ascension rapide, Macron a été critiqué pour ses politiques économiques et son approche autoritaire. Son mandat a été marqué par des mouvements de protestation massifs, tels que celui des « gilets jaunes ». La pandémie de COVID-19 et la guerre en Ukraine ont également testé sa capacité à diriger, avec des mesures strictes et des dépenses importantes pour soutenir l’économie française.
Malgré un bilan économique solide, les cotes de popularité de Macron ont chuté, et il fait face à une désapprobation élevée. Sa présidence a exacerbé la polarisation politique en France, menant à une montée des extrêmes. Bien qu’il ne puisse pas se représenter en 2027, son héritage et ses décisions actuelles continueront d’influencer la politique française et européenne.
Rédaction Kominotek News
Résumé d’un article de CNN
