Patrick J. Lechleitner, directeur par intérim de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) aux États-Unis, a exprimé un désir de relancer les vols directs de déportation vers le Venezuela et d’accroître les rapatriements vers Cuba, en réponse à une hausse continue de migrants originaires de ces nations tentant d’entrer aux États-Unis. Dans une récente interview avec le Miami Herald, Lechleitner a souligné son engagement à renforcer ces efforts, tout en reconnaissant les défis dynamiques de la coopération internationale nécessaire pour ces opérations.
Le fonctionnaire, qui possède une expérience notable dans l’application de la loi au sein du Département de la Sécurité intérieure, a indiqué que les négociations avec les gouvernements respectifs de Cuba et du Venezuela sont en cours. Il a souligné que la fréquence des vols de déportation dépend souvent de la volonté des nations hôtes de coopérer, une variable complexe sur laquelle l’ICE n’a qu’un contrôle limité.
Les vols de déportation vers Cuba avaient été interrompus pendant la pandémie de COVID-19 mais ont repris l’année dernière, avec environ un vol par mois récemment en moyenne, selon l’analyste indépendant Tom Cartwright. En revanche, le dernier vol vers le Venezuela a eu lieu en janvier, suivant l’imposition de sanctions par les États-Unis en réponse à des restrictions imposées par le Venezuela sur les candidats de l’opposition aux élections présidentielles.
Entre octobre et décembre 2023, les données fédérales indiquent que 122 Cubains et 1 553 Vénézuéliens ont été expulsés par l’ICE. Ces chiffres reflètent les défis persistants que les États-Unis rencontrent pour gérer les migrations en provenance de ces pays, où les crises socio-économiques et politiques continuent de pousser les populations à chercher refuge ailleurs.
Rédaction Kominotek News
