Le sommet d’urgence en Jamaïque aborde la crise en spirale en Haïti : un aperçu de la tourmente
Des envoyés de pays cruciaux se sont réunis en Jamaïque pour faire face à l’instabilité croissante en Haïti, marquée par la violence des gangs paralysante qui a paralysé la capitale pauvre du pays. Cette situation désastreuse a conduit à l’évacuation de diplomates étrangers ce week-end.
Les groupes armés, qui contrôlent déjà des portions importantes de Port-au-Prince et des routes clés, ont semé le chaos dans leurs tentatives pour renverser le Premier ministre Ariel Henry. Henry, au pouvoir depuis l’assassinat du président Jovenel Moise en 2021, s’est retrouvé à l’étranger, cherchant du soutien pour une mission de sécurité soutenue par l’ONU lorsque la dernière vague de violence a éclaté, rendant son retour impossible.
L’alliance CARICOM a convoqué des dirigeants et des envoyés des États-Unis, de la France, du Canada et des Nations Unies à Kingston, en Jamaïque, pour des discussions sur la crise. Le secrétaire d’État Antony Blinken s’est rendu à Kingston pour engager des négociations concernant une proposition élaborée en partenariat avec la CARICOM et les parties prenantes haïtiennes visant à accélérer la transition politique.
La situation en Haïti est désastreuse, avec des corps visibles dans les rues de Port-au-Prince et un chiffre stupéfiant de 362 000 Haïtiens déplacés, selon l’Organisation internationale pour les migrations. Le personnel diplomatique, notamment de l’Union européenne et des États-Unis, a été évacué d’Haïti en raison de l’escalade de la violence.
Alors qu’Haïti est confronté à un état d’urgence d’un mois et à un couvre-feu nocturne, les discussions visent à ramener la stabilité et la normalité. Cependant, l’urgence est soulignée par la violence continue et le déplacement de centaines de milliers de personnes, ce qui rend la voie à suivre difficile pour les parties prenantes haïtiennes.
Redaction Kominotek News
