Mardi dernier, les États-Unis ont procédé à l’expulsion de 132 citoyens dominicains en raison de violations des lois sur l’immigration et de divers crimes fédéraux commis sur leur territoire. Selon des rapports récents, plus de la moitié de ces personnes ont été interpellées lors de raids menés par des agents de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) dans plusieurs comtés américains.
Sur les 132 individus expulsés, 116 ont été rapatriés par avion depuis différentes villes des États-Unis, tandis que 16 autres sont arrivés par ferry en provenance de San Juan, à Porto Rico. Ces informations ont été confirmées par des sources officielles et relayées par le journal *Listín Diario*.
L’opération de rapatriement par avion a été organisée par l’ICE, qui a affrété un vol spécial à destination de l’aéroport international José Francisco Peña Gómez (AILA-JFPG). À leur arrivée, les expulsés ont été pris en charge par la Direction générale de l’immigration (DGM), en collaboration avec la police nationale, qui a veillé à la sécurité et supervisé le transport des personnes dans la zone nord-ouest du terminal aéroportuaire.
Parmi ceux qui ont été expulsés, certains avaient purgé des peines pour des crimes graves, notamment le trafic de drogue, la fraude bancaire, la violence domestique, les agressions physiques, le blanchiment d’argent et des infractions au code de la route. Ces détails ont été confirmés par le journal, soulignant la gravité des délits commis par une partie des rapatriés.
Selon *Listín Diario*, en 2025, plus de 600 Dominicains ont été expulsés des États-Unis à travers des vols spéciaux organisés par l’ICE. Cette tendance montre une augmentation des mesures prises par les autorités américaines pour renforcer le contrôle de l’immigration et combattre les activités criminelles sur leur territoire.
Cette expulsion massive reflète les efforts croissants des États-Unis pour gérer les questions migratoires et sécuritaires, tout en soulignant les défis persistants liés à l’immigration irrégulière et aux activités criminelles transfrontalières.
Rédaction Kominotek NEWS
