Une récente escalade de violence s’est produite à la frontière entre Ouanaminthe (Haïti) et Dajabón (République dominicaine). Selon un article publié par TripFoumi, cette violente confrontation a fait deux morts, quatre blessés et entraîné l’arrestation de 13 migrants haïtiens.
Environ cent migrants tentaient de franchir illégalement la frontière dominicaine lorsque certains d’entre eux, armés de machettes et lançant des pierres, ont affronté les forces militaires dominicaines. En riposte, les soldats ont tiré, provoquant deux décès et quatre blessés. Parmi les blessés, deux personnes ont été touchées par balle, tandis que les autres présentaient des blessures par arme blanche ou traumatismes liés aux affrontements.
Les migrants blessés ont été pris en charge à l’hôpital Ramón Matías Mella de Dajabón. Les forces dominicaines ont également procédé à 13 arrestations, parmi lesquelles six hommes, six femmes et un mineur. Une machette a été retrouvée sur l’un des détenus.
Ce nouvel épisode met en lumière les dangers auxquels s’exposent les migrants haïtiens, contraints de traverser clandestinement la frontière dans un contexte d’instabilité économique et sociale en Haïti. L’utilisation d’armes improvisées côté migrants et la réponse armée des militaires dominicains soulignent la complexité et la violence de ces mouvements transfrontaliers .
Face à ces événements, la nécessité d’une coopération accrue entre Haïti et la République dominicaine apparaît comme une urgence. Les deux pays sont appelés à établir des dispositifs communs pour sécuriser les passages, encadrer les flux migratoires et protéger la vie des migrants dans le respect des droits humains.
Cette confrontation à la frontière Ouanaminthe–Dajabón est un rappel brutal des enjeux humanitaires qu’engendre la migration clandestine dans la région. Les pertes en vies humaines et les blessures subies appellent à une réponse coordonnée, à la fois sécuritaire et respectueuse des droits fondamentaux, pour prévenir de nouveaux drames.
Rédaction Kominotek NEWS
