Des sources proches du dossier révèlent des manœuvres au sein du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) visant à destituer le directeur général de l’Unité de Lutte contre la Corruption(l’ULCC),Hans Joseph. Selon ces informations, certains membres du CPT cherchent à nommer un remplaçant jugé plus « soumis » pour prendre le contrôle de l’ULCC. L’objectif serait de protéger leurs intérêts personnels, notamment en ce qui concerne d’éventuelles enquêtes liées à des enrichissements illicites.
Il convient de noter que trois conseillers présidentiels étaient dans le collimateur de l’ULCC pour des accusations de corruption. Les résultats de l’enquête ont conduit ces conseillers devant la justice. Ces accusations semblent expliquer en partie la volonté de certains membres du CPT de remplacer Hans Joseph par une personne plus influençable, afin de garantir leur protection contre toute action judiciaire.
Ainsi, le contrôle de l’ULCC serait un enjeu crucial pour ces membres du CPT, qui chercheraient à éviter que leurs activités financières et autres transactions douteuses ne soient révélées. Cette situation met en lumière les tensions au sein du gouvernement de transition et la fragilité des institutions chargées de lutter contre la corruption.
Rédaction Kominotek News