Des Influenceurs TikTok, Dont Tatie Mendel, Accusés de Connivence avec les Gangs Armés en Haïti.
Un récent rapport du Conseil de sécurité de l’ONU dévoile des connexions alarmantes entre des figures influentes et les groupes criminels qui sévissent en Haïti. Plusieurs noms émergent, accusés d’entretenir des relations financières avec des chefs de gangs notoires.
Selon le document, des personnalités telles que Trapalman, Parrola, Tati Mendel et Belle-Enfant auraient bénéficié de fonds provenant de Renel Destina, alias Ti Lapli, l’un des chefs de gang les plus redoutés du pays. Ces échanges financiers posent la question de la collusion entre des acteurs publics et les réseaux criminels qui étendent leur influence sur le territoire haïtien.
Le rapport souligne également le rôle grandissant des réseaux sociaux dans ces activités illicites. Des plateformes comme TikTok servent de canal pour collecter de l’argent sous couvert de dons, permettant ainsi aux groupes armés de financer leurs opérations et de blanchir des capitaux en toute discrétion. Cette nouvelle méthode de financement complique davantage la tâche des autorités déjà débordées par l’ampleur de la violence.
Outre ces influenceurs, le document onusien jette un éclairage préoccupant sur l’implication présumée de l’ancien président Michel Martelly. Ce dernier est soupçonné d’avoir facilité des transactions financières au profit des gangs et d’être impliqué dans des activités de blanchiment d’argent et de trafic de drogue. Ces allégations renforcent les craintes d’une corruption enracinée au plus haut niveau de l’État, alimentant l’instabilité qui paralyse le pays.
L’absence de mécanismes de contrôle rigoureux sur les activités en ligne permet aux gangs et à leurs soutiens d’opérer en toute impunité. Cette faille juridique offre un terrain favorable pour l’expansion de l’économie criminelle, rendant la lutte contre l’insécurité encore plus ardue.
Ces révélations mettent la pression sur les autorités haïtiennes, déjà critiquées pour leur gestion de la crise sécuritaire. Alors que la population est prise en otage par la montée de la violence, l’implication supposée de personnalités publiques dans ces réseaux criminels accentue la défiance envers les institutions et aggrave l’instabilité du pays.
Rédaction Kominotek News
