La force multinationale de soutien à la sécurité a publié, le 6 décembre, un communiqué formel démentant les informations relayées sur les réseaux sociaux et attribuées à l’agence de presse Reuters, selon lesquelles des membres kenyans de la MMSS auraient envisagé de démissionner en raison de salaires impayés.
Dans son communiqué, la MMSS a fermement rejeté ces allégations, qualifiant ces informations de “fausses et malveillantes”. Elle a également précisé que Reuters n’avait jamais pris contact avec la MSS pour demander des éclaircissements sur cette affaire.
Selon la MMSS, tous les membres de la mission, y compris les contingents kenyans, reçoivent leurs salaires et allocations mensuelles conformément aux engagements pris.
Cette mise au point intervient après la publication d’un article du journal kenyan Nation, citant une source de Reuters, qui rapportait que 20 officiers kenyans auraient envoyé des lettres de démission à leurs supérieurs, faute de paiement de leurs salaires. L’article suggérait également que ces officiers continuaient d’opérer au sein de la mission malgré l’absence de réponse à leurs réclamations.
Cependant, le commandant de la MSS a catégoriquement démenti ces affirmations, déclarant qu’“aucun officier du MSS n’a présenté sa démission, contrairement à ce que prétend Reuters”.
Ce démenti vise à dissiper les doutes et à rétablir la vérité, alors que la MSS joue un rôle crucial dans le renforcement de la sécurité dans des zones sensibles. La mission multinationale insiste sur son engagement à garantir des conditions de travail adéquates pour tous ses membres.
Rédaction Kominotek News
