Une nouvelle bataille juridique éclate aux États-Unis après la signature d’un décret présidentiel visant à restreindre le droit du sol, une disposition fondamentale inscrite dans le 14e amendement de la Constitution. Donald Trump, dès son arrivée au pouvoir, a pris cette décision controversée, suscitant l’indignation de 18 États américains, dont la Californie et New York, qui ont rapidement intenté une action en justice.
Le 14e amendement garantit la citoyenneté à toute personne née sur le sol américain. Cependant, le décret signé par l’ancien président impose désormais qu’un enfant né aux États-Unis n’obtienne la citoyenneté que si l’un de ses parents est citoyen ou possède un statut de résident permanent. Cette mesure, si elle est appliquée, pourrait priver des milliers d’enfants de leur nationalité américaine et limiter leur accès à des documents essentiels comme les passeports et certificats de citoyenneté.
Pour les procureurs généraux des États contestataires, ce décret va à l’encontre des fondements mêmes de la Constitution. Rob Bonta, procureur général de Californie, a dénoncé une mesure « anticonstitutionnelle et antiaméricaine » et demandé à un tribunal fédéral de bloquer son application. Les États impliqués estiment que cette initiative dépasse les pouvoirs présidentiels et risque de créer un précédent dangereux.
Cette décision, décrite comme une attaque contre les droits fondamentaux, alimente un débat national autour de l’immigration. À l’international, elle suscite des critiques, notamment après que Trump a affirmé – à tort – que les États-Unis étaient les seuls à appliquer le droit du sol, une pratique pourtant répandue au Canada, au Mexique et dans d’autres pays.
Alors que les procédures judiciaires s’accumulent, l’avenir du droit du sol reste incertain, marquant un tournant dans l’histoire constitutionnelle américaine.
Rédaction Kominotek News
