La Présidence haïtienne a récemment annoncé que le Conseiller-Président Leslie Voltaire a entamé un voyage en Colombie, où il participera au sommet de l’Association des États de la Caraïbe (AEC) à Bogota. Ce sommet, qui réunit des dirigeants de la région, vise à discuter de questions cruciales telles que la sécurité, le développement économique et la coopération entre les pays caribéens.
Avant son départ, Leslie Voltaire a affirmé son engagement à renforcer les liens entre Haïti et ses partenaires de la Caraïbe, qualifiant ce sommet de « moment clé » pour l’avenir de la région. Il a souligné l’importance de cette rencontre pour élaborer des stratégies communes face aux défis actuels.
Selon les informations officielles, sa mission ne s’arrêtera pas en Colombie. Voltaire se rendra ensuite à San Salvador, au Salvador, où des discussions bilatérales sont prévues. Ces échanges porteront principalement sur la lutte contre la criminalité organisée et le renforcement des investissements entre Haïti et le Salvador. « La collaboration entre nos deux pays est essentielle pour surmonter ensemble les obstacles actuels », a-t-il déclaré.
Cependant, alors que Haïti traverse une crise profonde marquée par l’insécurité persistante, la détérioration des conditions de vie et l’absence de résultats concrets, de nombreux citoyens s’interrogent sur l’utilité réelle de ces fréquents déplacements à l’étranger. Entre la frustration croissante et le doute, une partie de la population exprime son désarroi face à ces missions diplomatiques dont les retombées tangibles restent incertaines.
La question qui se pose maintenant est de savoir si ces voyages internationaux se traduiront par des avancées concrètes pour Haïti. Dans un contexte national marqué par la méfiance et l’impatience, les Haïtiens attendent des résultats tangibles qui pourraient renouer avec l’espoir et la confiance en leur leadership.
Rédaction Kominotek NEWS