Plusieurs membres républicains de la délégation du Congrès de Floride ont exprimé leur indignation à l’égard de l’administration Biden après avoir appris qu’un ancien haut fonctionnaire du régime communiste cubain a récemment immigré aux États-Unis par l’aéroport international de Miami (MIA). Selon eux, la présence de Manuel Menendez Castellanos, un cadre ayant longtemps servi le régime répressif de Cuba, sur le sol américain constitue une violation grave des lois fédérales qui interdisent l’entrée des membres de partis totalitaires ou communistes étrangers.
« Nous sommes outrés qu’un individu ayant joué un rôle actif dans la répression du peuple cubain pendant des décennies ait bénéficié du privilège exceptionnel d’entrer aux États-Unis, pour ensuite passer sa retraite dans la liberté et le confort », ont écrit les législateurs dans une lettre adressée au secrétaire à la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, et au secrétaire d’État, Antony Blinken.
Cette lettre, datée du 21 août, a été initiée par le représentant de Miami, Mario Diaz-Balart. Elle demande aux deux membres du cabinet Biden d’enquêter sur les circonstances entourant l’entrée de Menendez Castellanos aux États-Unis. Les législateurs soulignent que les lois fédérales américaines interdisent généralement l’immigration aux membres de partis communistes, et encore moins à un haut responsable d’un régime qualifié de dictatorial.
Marti Noticias, un média affilié à l’Agence des États-Unis pour les médias globaux (USAGM), a été le premier à rapporter l’arrivée de Menendez à Miami. Les républicains demandent des explications claires sur la légalité de ce cas et exhortent l’administration à mettre en place des mesures afin d’éviter qu’une telle situation ne se reproduise. « Étant donné cette interdiction inscrite dans la loi américaine, il semble évident pour nous qu’un membre de longue date et de haut rang du Parti communiste cubain, ainsi qu’un agent de cette brutale dictature, devrait être inadmissible à l’entrée aux États-Unis », ont-ils écrit.
Cette affaire pourrait raviver les tensions politiques sur la politique américaine vis-à-vis du régime cubain et sa diaspora. L’administration n’a pas encore répondu publiquement aux accusations.
Rédaction Kominotek News