Suite à la tragédie survenue à Pont-Sondé, une localité située dans la région de Saint-Marc, le jeudi 3 octobre 2024, plus de 60 personnes ont été massacrées lors d’une attaque armée perpétrée par le gang « Gran Grif », selon les déclarations du commissaire du gouvernement de Saint-Marc, Venson François. Parmi les victimes, on dénombre trois bébés, des femmes, et plusieurs civils qui ont été abattus dans leur tentative désespérée d’échapper à la violence.
L’attaque, survenue tôt ce jeudi, a aussi coûté la vie à une jeune mère, son nouveau-né et la sage-femme qui assistait à son accouchement à domicile, selon des informations recueillies auprès de sources locales. Vingt-deux (22) autres personnes ont été gravement blessées, dont deux membres du gang touchés lors d’un échange de tirs avec la police haïtienne, a précisé un porte-parole du HCDH, Thameen Al-Kheetan, dans une déclaration à la presse. Au cours de ces attaques, les assaillants auraient incendié au moins 45 maisons et 34 véhicules, forçant un certain nombre d’habitants à fuir.
Alors que le gouvernement de facto et ses alliés internationaux tentent de projeter l’image d’un retour à la sécurité en Haïti, cet énième massacre démontre le contraire. La Mission multinationale de soutien à la sécurité en Haïti, dirigée par des forces kenyanes, est de plus en plus critiquée pour son incapacité à freiner l’escalade de violence. Malgré des déclarations optimistes, la réalité sur le terrain est que les gangs continuent de défier ouvertement les autorités, opérant en toute impunité.
Rédaction Kominotek News