Ces femmes avaient été enlevées il y a plusieurs jours pendant qu’elles traversaient la commune en voiture. Retenues en otage, elles ont subi des abus avant d’être secourues par les forces de l’ordre. Bien que la police ait réussi à les libérer, l’agent exécutif intérimaire a regretté l’absence de prise en charge médicale immédiate, faute de moyens et d’infrastructures hospitalières dans la commune.
Les opérations de sauvetage ont été marquées par la tentative de fuite de certains ravisseurs. Ceux-ci ont été interceptés et tués par des membres de la population en colère, une pratique courante connue sous le nom de « Bwa Kale ».
En dépit de la libération, l’agent exécutif intérimaire a souligné le manque de ressources pour offrir un soutien adéquat aux victimes. Des moyens, bien que limités, ont été fournis pour permettre à ces femmes de rentrer chez elles. Elles ont également été conseillées de se rendre à l’hôpital de Fonds-des-Blancs pour recevoir les soins nécessaires.
Ces événements soulignent la situation précaire de la sécurité et des services de santé dans la commune de Gressier, où les autorités locales et la police travaillent d’arrache-pied pour restaurer l’ordre et protéger les citoyens.