« Aucun sacrifice n’est trop grand pour notre pays, Haïti. » « Je tiens à remercier le peuple haïtien pour l’opportunité qu’il m’a donnée, à moi et à toute l’équipe gouvernementale, de le servir avec intégrité, sagesse et honneur. »
Le Premier ministre haïtien Ariel Henry a annoncé sa démission dans un contexte d’escalade de la violence et d’effondrement de l’ordre public dans le pays. Bloqué à Porto Rico, la décision d’Ariel Henry intervient après que les dirigeants régionaux se soient réunis en Jamaïque pour discuter de la crise politique en cours en Haïti. La zone métropolitaine de Port-au-Prince est soumise à l’état d’urgence et la détérioration de la situation sécuritaire, caractérisée par des gangs lourdement armés, a mis encore plus à rude épreuve le pays.
Ariel Henry, qui dirigeait Haïti par intérim depuis juillet 2021 à la suite de l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse, a fait l’objet de critiques croissantes pour avoir reporté à plusieurs reprises les élections, invoquant la nécessité de rétablir d’abord la sécurité. L’absence prolongée d’un président élu et la domination des bandes armées dans les rues ont suscité l’inquiétude de la population haïtienne.
Constamment critiqué pour son insouciance, sa froideur jugée criminelle quant au sort du peuple haïtien face aux atrocités que vivent les citoyens dans le contexte d’insécurité et l’inaction de son gouvernement, Ariel Henry sort un discours qui étonne.
Redaction Kominotek News
