Mercredi 9 avril, les autorités américaines ont demandé l’abandon des poursuites contre un homme que l’administration Trump avait identifié comme un chef du gang salvadorien MS-13. Ce geste intervient alors que le gouvernement intensifie ses efforts pour traquer les immigrés clandestins qualifiés de « criminels ». L’homme en question, âgée de 24 ans, avait été inculpé fin mars pour détention d’arme à feu par un immigré en situation irrégulière.
Un tribunal fédéral de Virginie avait ordonné son maintenir en détention jusqu’à une audience prévue le 1er avril. Cependant, mercredi, les procureurs ont demandé à classer l’affaire dans un document d’une page, sans fournir plus de détails sur ce changement de décision.
Le ministère de la Justice a qualifié l’homme de « terroriste » et a indiqué qu’il ferait l’objet d’une procédure d’expulsion. Fin mars, le directeur du FBI, Kash Patel, avait célébré l’arrestation de « l’un des principaux dirigeants du MS-13 » lors d’une conférence conjointe avec le ministère de la Justice. Le président américain avait également félicité cette arrestation sur une plateforme sociale.
Le président a mis l’immigration clandestine au cœur de ses priorités, dénonçant une « invasion » des États-Unis par des « criminels étrangers ». En mars, il avait utilisé une loi de guerre du XVIIIe siècle pour expulser plus de 200 membres présumés du gang vénézuélien Tren de Aragua vers le Salvador, où ils seraient incarcérés dans une prison de haute sécurité. Cette action est contestée en justice et a été critiquée par des défenseurs des droits humains.
Cette décision soulève des questions sur les méthodes utilisées par l’administration pour traiter les problèmes liés à l’immigration et aux groupes criminels.
Rédaction Kominotek NEWS