SOCIETE

Le terrorisme gangstériste frappe à Babiole : La famille Beralus anéantie dans une attaque impitoyable de gangs

Le lundi 28 avril 2025, une violence indescriptible a frappé la rue Chòchòt, dans le quartier de Babiole, à Port-au-Prince, marquant une nouvelle étape tragique dans l’escalade de l’insécurité qui touche Haïti. Des membres de la coalition criminelle Viv Ansanm ont perpétré un acte brutal, tuant trois membres d’une même famille, dont un jeune garçon de 17 ans, Rodson Beralus, surnommé Ti Wisky. Ce dernier a été abattu sur le coup, dans un climat de terreur et d’impunité qui caractérise de plus en plus certaines zones de la capitale.

Selon des informations relayées par le journal Le Filet Info, après avoir exécuté les trois victimes, les bandits ont enlevé six autres personnes présentes sur les lieux. Ce n’est qu’après un certain temps qu’ils ont relâché quatre des otages, mais la violence a continué. Parmi les captifs, Beka, un autre jeune de 17 ans, ainsi que son père, ont été tués. Cette attaque témoigne non seulement de la cruauté des criminels mais aussi de leur capacité à opérer en toute impunité dans des quartiers pourtant densément peuplés.

Cet incident survient dans un contexte de plus en plus préoccupant d’insécurité généralisée à Port-au-Prince et dans d’autres régions du pays. Les autorités peinent à contenir la violence des gangs, et les civils se retrouvent souvent pris pour cibles dans des actes aussi violents qu’injustifiables. La peur s’est installée parmi les habitants, qui se sentent de plus en plus vulnérables face à cette menace grandissante.

L’attaque de Babiole est loin d’être un cas isolé. La capitale haïtienne connaît une hausse continue des actes de violence perpétrés par des groupes criminels tels que Viv Ansanm. Ces groupes, souvent bien armés et organisés, terrorisent les communautés locales, s’attaquant aussi bien aux civils qu’aux forces de l’ordre. Cette situation engendre un climat de peur et de désespoir, amplifié par l’incapacité des autorités locales à restaurer l’ordre et à fournir une protection suffisante à la population.

L’attaque meurtrière du 28 avril est un signal d’alarme supplémentaire sur la situation sécuritaire en Haïti. Face à la montée de la violence, il devient impératif que des mesures urgentes soient prises pour lutter contre les gangs, renforcer la sécurité et assurer la justice pour les victimes. La communauté internationale, les autorités haïtiennes, ainsi que les acteurs locaux doivent unir leurs efforts pour répondre à cette crise et mettre fin à l’impunité qui alimente ce climat de terreur.

Rédaction kominotek NEWS

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