Face à l’augmentation inquiétante de la violence armée impliquant des enfants et des adolescents, l’organisation non gouvernementale International Police Chaplain Human Rights (IPCHR) a inauguré deux centres de formation et de réhabilitation à Martissant (dans l’Ouest) et aux Côteaux (dans le Sud). Ces structures accueillent des jeunes âgés de 7 à 26 ans, en quête d’une alternative à la délinquance.
À Port-au-Prince, le 21 avril 2025, l’initiative a été particulièrement bien accueillie à Martissant, un quartier fortement affecté par les conflits armés. « Dans ces centres, les bénéficiaires reçoivent une formation professionnelle, un soutien psychosocial, une éducation environnementale ainsi qu’un encadrement spirituel », a expliqué Jocelin Jean Charles, responsable de l’IPCHR.
L’objectif principal est de proposer des perspectives d’avenir à des jeunes souvent abandonnés à leur sort, afin de les dissuader de rejoindre des groupes armés. « Nous voulons leur tendre la main avant qu’il ne soit trop tard », a ajouté M. Jean Charles.
Présente en Haïti depuis plusieurs années, l’IPCHR, qui fête son 69e anniversaire, intervient dans plusieurs zones en crise. Bien que son nom contienne le mot « police », l’organisation tient à préciser qu’elle n’est pas une force de l’ordre, mais plutôt une ONG engagée dans l’aumônerie, l’humanitaire et la défense des droits humains.
Ces centres de réhabilitation représentent un espoir pour de nombreux jeunes exposés à la violence et à l’exclusion. En leur offrant des outils pour reconstruire leur vie, l’IPCHR espère contribuer à réduire les tensions sociales et à offrir une chance de rédemption à ceux qui en ont le plus besoin.
Rédaction Kominotek NEWS