Carrefour sous la domination des bandits : un an plus tard, Jude Edouard Pierre réclame des actions

Depuis un an maintenant, la commune de Carrefour est aux mains des bandits, et le maire, Jude Edouard Pierre, a décidé de briser le silence. Ce vendredi 18 avril 2025, il a adressé un appel pressant à Alix Didier Fils-Aimé, le chef du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), pour exiger des mesures concrètes en vue de reprendre le contrôle de la ville. Carrefour, qui était autrefois un lieu de vie paisible, est devenue le quartier général de la coalition de gangs dénommée « Viv Ansanm », semant la terreur parmi ses habitants.

Jude Edouard Pierre, qui a été contraint de se cacher pour échapper aux menaces, s’interroge avec amertume sur l’absence de réaction des autorités compétentes. « Pourquoi, depuis un an, aucune action sérieuse n’a été entreprise pour libérer Carrefour des griffes de ces bandits ? » s’étonne-t-il. Il déplore le fait que la commune soit devenue un territoire hors la loi, où les gangsters imposent leurs propres règles, laissant les habitants dans un état de vulnérabilité constante.

Le maire réaffirme sans équivoque sa position : il est impossible de cohabiter avec des bandits. « Les autorités ne peuvent pas et ne doivent pas partager le pouvoir avec des criminels », martèle-t-il. Il exhorte le chef du CSPN à prendre des mesures fermes pour permettre le retour des forces de l’ordre, de la justice et des autorités communales à Carrefour. « Il est urgent de rétablir l’ordre et la sécurité dans notre commune », insiste-t-il.

Les habitants de Carrefour subissent en silence les exactions des bandits, qui ont instauré un climat de peur et d’impunité. Les rues, autrefois animées, sont maintenant désertes, et les activités économiques et sociales sont au point mort. Jude Edouard Pierre souligne l’urgence de la situation et rappelle que le devoir des autorités est de protéger les citoyens et de leur offrir un environnement sûr.

Dans une note vocale adressée à la rédaction, le maire a exprimé son souhait de ne plus voir se répéter une telle situation. « Nous ne pouvons plus tolérer que Carrefour reste sans présence policière. Les habitants méritent mieux que de vivre sous la botte des bandits », a-t-il déclaré. Il espère que cette date symbolique, le 18 avril, marquera un tournant et que les autorités prendront enfin les mesures nécessaires pour libérer la commune.

En attendant, la population de Carrefour continue de souffrir en silence, espérant que les promesses des dirigeants se concrétiseront un jour. Jude Edouard Pierre, malgré les risques, continue de se battre pour le retour de la paix et de la justice dans sa commune.

Rédaction Kominotek NEWS