Le 15 avril 2025, des membres du gang 400 Mawozo, alliés à Jeff Gwo Lwa, ont détruit le commissariat de police de Mirebalais. Cette attaque intervient plusieurs jours après que des membres de la coalition criminelle Viv Ansanm ont pris le contrôle de la ville. Cette dernière a été le théâtre de violences récurrentes, avec déjà plus d’une dizaine de commissariats détruits ou incendiés au cours de l’année écoulée. Ces actes de violence ont également entraîné la destruction de la prison locale, libérant des centaines de détenus qui se sont retrouvés en liberté.
Ces événements montrent une escalade de la violence dans la région, où les groupes criminels semblent agir en toute impunité. La situation à Mirebalais s’inscrit dans un contexte plus large de dégradation de la sécurité dans plusieurs villes du pays. Par exemple, la ville de Sodo est également sous le contrôle de groupes criminels, ce qui aggrave encore davantage la crise sécuritaire.
Dans un discours récent, le chef de la police, Rameau Normil, avait exprimé son inquiétude quant à la situation sécuritaire et avait promis des mesures pour rétablir l’ordre. Cependant, les attaques continuelles contre les infrastructures policières et les établissements pénitentiaires montrent les difficultés rencontrées par les forces de l’ordre pour contenir la violence.
La destruction du commissariat de Mirebalais et la libération des détenus ne font qu’aggraver un climat de peur et d’insécurité chez les habitants. Les autorités locales et nationales doivent maintenant réfléchir à des stratégies plus efficaces pour combattre les groupes criminels et restaurer la confiance des citoyens dans les institutions chargées de les protéger.
En conclusion, la situation à Mirebalais et dans d’autres villes sous contrôle criminel préoccupe profondément, car elle reflète un effondrement du système de sécurité et une impunité croissante des groupes criminels. Les défis à relever sont immenses, et il est urgent de prendre des mesures concrètes pour éviter que la situation ne se détériore encore davantage.
Rédaction Kominotek NEWS
