L’administration américaine dirigée par Donald Trump a pris la décision de suspendre le Statut de Protection Temporaire (TPS) accordé aux ressortissants camerounais et afghans. Cette mesure, annoncée récemment, met en péril la stabilité de milliers de migrants résidant légalement aux États-Unis sous ce programme humanitaire.
Selon les données officielles, plus de 7 000 Camerounais et environ 14 000 Afghans sont actuellement bénéficiaires du TPS. Ce statut, qui leur permet de résider et de travailler temporairement aux États-Unis, prendra fin en mai 2025 si aucune mesure de prolongation n’est prise d’ici là. Passé ce délai, ces personnes deviendront vulnérables à une procédure de déportation.
Cette décision soulève de vives inquiétudes au sein des communautés concernées. De nombreuses familles, déjà confrontées à des conditions de vie précaires, redoutent de devoir retourner dans des pays marqués par des conflits armés, des instabilités politiques ou des crises humanitaires. La fin du TPS ajoute une pression supplémentaire sur des migrants qui avaient trouvé aux États-Unis un semblant de sécurité.
Plusieurs organisations de défense des droits des migrants appellent l’administration américaine à revenir sur cette décision. Elles estiment que la suppression du TPS dans le contexte actuel représente une mesure injuste et potentiellement dangereuse pour les individus concernés. Les appels à la mobilisation s’intensifient alors que la date limite de mai 2025 approche.
La fin programmée du TPS pour les Camerounais et les Afghans aux États-Unis s’inscrit dans une politique migratoire plus restrictive mise en place sous l’administration Trump. Si elle n’est pas révisée, cette décision pourrait entraîner le renvoi de milliers de personnes vers des zones à haut risque, suscitant des critiques tant sur le plan humanitaire que sur le respect des engagements internationaux des États-Unis.
Rédaction Kominotek NEWS