Le ministre de la Défense du Panama, Frank Abrego, a fermement déclaré, mercredi dernier, que son pays ne pourrait en aucun cas « accepter » l’établissement de bases militaires américaines sur son territoire. Cette position ferme répond à une suggestion récemment évoquée par le secrétaire à la Défense américain, Pete Hegseth, qui avait ouvert la porte à cette possibilité.
« Le Panama, par la voix de son président, José Raúl Mulino, a clairement exprimé son opposition à toute forme de présence militaire étrangère ou à l’installation de bases militaires sur son sol, » a affirmé Frank Abrego. Cette déclaration met un terme aux spéculations concernant une éventuelle collaboration militaire accrue entre les deux pays.
Cette prise de position intervient dans un contexte géopolitique tendu, où la question de la souveraineté et de l’autonomie des nations centro-américaines est particulièrement sensible. Le Panama, historiquement lié aux États-Unis notamment à travers le Canal de Panama, a toujours été vigilant quant à la préservation de son indépendance.
Frank Abrego a insisté sur le fait que cette décision s’inscrit dans une politique étrangère cohérente, visant à maintenir la neutralité et l’autonomie du pays. « Le Panama entend protéger son territoire et son peuple, conformément à ses valeurs et à ses intérêts nationaux, » a-t-il ajouté.
Cette déclaration a été accueillie avec satisfaction par une large partie de la population panaméenne, soucieuse de voir son pays préserver son indépendance face aux pressions extérieures. Les réactions ont également été positives au sein de la communauté internationale, où plusieurs voix ont salué la fermeté du Panama dans la défense de ses principes souverains.
En conclusion, le Panama a clairement marqué sa position en rejetant toute idée d’installation de bases militaires étrangères sur son sol, confirmant ainsi son engagement en faveur d’une politique de neutralité et de respect de sa souveraineté nationale.
Rédaction Kominotek NEWS