Un récent rapport publié par le Bureau des Nations Unies pour Haiti (BINUH) met en lumière la gravité de la situation en Haïti. Les villes comme Kenscoff ont été touchées de manière dramatique, avec 300 personnes décédées et 3 000 déplacés. De plus, des villes comme Mirebalais sont sous le contrôle de groupes armés violents. Malgré cette situation alarmante, le Conseil présidentiel de transition (CPT) reste silencieux et ne propose aucune action concrète pour soutenir les victimes.
Cette inaction contraste fortement avec la réaction rapide du CPT après un événement similaire en République Dominicaine. Lorsque la République Dominicaine a été touchée par un drame similaire, le CPT a été prompt à exprimer ses condoléances. Cette différence de traitement a soulevé des soupçons concernant une éventuelle complicité ou allégeance à des intérêts étrangers.
La question que l’on ne peut s’empêcher de se poser est : pourquoi les souffrances des Haïtiens sont ignorées, tandis que de l’empathie est exprimée pour les Dominicains ? Les rumeurs circulant sur de possibles liens entre certains membres du CPT et les services de renseignement dominicains ne font que renforcer la méfiance de la population.
Face à cette terreur généralisée, il est essentiel que les autorités mettent en avant la sécurité des citoyens. Si le CPT continue à rester inactif, il perdra toute légitimité et risque de se décrédibiliser auprès de la population.
Haïti a besoin de dirigeants courageux et engagés, qui rompent avec l’indifférence et agissent de manière effective contre l’impunité et la violence. Il est temps que les responsables prennent enfin en compte les besoins de leur population et prennent des mesures concrètes pour rétablir la paix et la sécurité dans le pays.
Rédaction Kominotek NEWS