Le Syndicat de la Police nationale d’Haïti (SPNH-17) a publié un communiqué dans lequel il exprime son indignation face à l’inaction des autorités gouvernementales en matière de sécurité. Cette déclaration intervient après le décès, mardi 8 mars 2025, du policier Garry Junior Luma, victime d’un violent affrontement entre les forces de l’ordre et des groupes armés dans la commune de Mirebalais.
Le syndicat, représentant les intérêts des policiers haïtiens, a vivement critiqué le manque de mesures concrètes pour rétablir l’ordre public et protéger les citoyens. Dans un message publié sur un compte X, le SPNH-17 a directement interpelé les autorités en place, leur demandant de démissionner en raison de leur incapacité à faire face à la montée de l’insécurité.
Cette tragédie intervient dans un contexte marqué par une escalade de la violence et une détérioration de la situation sécuritaire à travers le pays. Le SPNH-17 a souligné que la mort de Garry Junior Luma n’est pas un incident isolé, mais symptomatique d’un problème plus profond : le manque de soutien et de ressources pour les forces de l’ordre, ainsi que l’absence de stratégie efficace pour combattre les groupes criminels.
Le syndicat a également appelé à une mobilisation accrue de la part des citoyens pour exiger des actions fermes de la part des dirigeants. Il a insisté sur la nécessité d’une réforme en profondeur du système de sécurité pour garantir la protection des agents de police et des populations civiles.
Enfin, le SPNH-17 a renouvelé son engagement à défendre les droits des policiers et à œuvrer pour un Haïti plus sûr, en espérant que les autorités prendront enfin des mesures décisives pour répondre à la crise sécuritaire qui sévit dans le pays.
Source : le Nouveliste
Rédaction Kominotek NEWS
