Attaques Meurtrières à Port-au-Prince : L’Ambassade Américaine Refuse de Donner les Clés des Véhicules Blindés à la PNH.
Alors que la violence des gangs s’intensifie à Port-au-Prince, l’aide promise par les États-Unis à la Police Nationale d’Haïti (PNH) se fait toujours attendre. À la date du 27 février 2025, malgré l’augmentation des attaques meurtrières, l’ambassade américaine confirme que les équipements annoncés n’ont pas encore été remis aux autorités policières haïtiennes.
Ces derniers jours, des attaques meurtrières répétées ont été signalées à Delmas 30, Tabarre 25 et Tabarre 27, laissant la population livrée à elle-même face à la montée de l’insécurité. Ces situations exigent une intervention urgente de la Police Nationale d’Haïti (PNH), mais comment agir lorsque les forces de l’ordre manquent de moyens appropriés ?
Récemment, des policiers ont manifesté devant la Primature pour dénoncer l’absence d’équipements adéquats, empêchant la PNH de mener efficacement des opérations sur le terrain. Pendant ce temps, la population, prise au piège des violences, vit dans l’angoisse. De nombreuses familles, terrorisées par les assauts des gangs, fuient leurs habitations sans destination précise, cherchant désespérément un refuge. Beaucoup se sentent abandonnés par l’État haïtien silencieux et indifférent face à l’urgence nationale.
L’ambassade américaine, qui affirme vouloir soutenir Haïti, tarde pourtant à livrer les véhicules et autres équipements promis à la PNH. Malgré l’urgence, les clés de ces matériels restent entre les mains des autorités américaines, empêchant la police d’intensifier la lutte contre les gangs. Quant à la force multinationale censée venir en aide au pays, elle demeure invisible, alimentant les doutes sur la réelle volonté de la communauté internationale d’intervenir.
Ces manœuvres ressemblent à un jeu de dupes, laissant la population haïtienne seule face au chaos. À chaque nouvelle crise, le constat reste le même : le peuple est abandonné, livré à lui-même dans une bataille quotidienne pour sa survie.
Rédaction Kominotek News
