Washington, le 28 janvier 2025 – Lors de sa première conférence de presse officielle, Karoline Leavitt, la nouvelle porte-parole de la Maison-Blanche, a suscité une vive controverse en qualifiant les étrangers entrant illégalement sur le territoire américain de « criminels ».
« Ils enfreignent la loi de cette nation, donc pour cette administration, ils sont des criminels », a-t-elle déclaré en réponse à un journaliste qui l’interrogeait sur l’existence de casiers judiciaires chez les migrants arrêtés. Elle a poursuivi en martelant : « Dès qu’ils violent la loi de notre pays… Oui, ce sont des criminels. »
Cette déclaration marque un durcissement notable de la position du gouvernement sur les questions migratoires. Sous cette nouvelle administration, toute personne pénétrant illégalement aux États-Unis est désormais considérée comme un délinquant, indépendamment de son passé judiciaire ou de ses raisons de fuite.
De nombreux analystes politiques voient dans cette rhétorique une tentative de justifier des mesures plus strictes à la frontière, notamment l’intensification des expulsions et une surveillance accrue des points d’entrée.
Le débat sur l’immigration aux États-Unis reste plus polarisé que jamais. La position affichée par l’administration Trump dans ce contexte pourrait non seulement compliquer les relations avec les pays voisins, mais aussi entraîner des conséquences sociales majeures pour les familles migrantes vivant sur le sol américain.
Rédaction Kominotek News
