Des tensions émergent au sein de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS) déployée en Haïti pour lutter contre l’insécurité. Selon une source proche de la mission, des militaires jamaïcains et guatémaltèques auraient exprimé leur refus de participer aux opérations dans les zones contrôlées par les gangs armés. Ces officiers auraient indiqué que leur rôle se limiterait à la sécurisation des bâtiments publics, une posture qui pourrait remettre en cause l’objectif principal de la mission.
Initialement créée pour épauler les forces kényanes dans la lutte contre les bandes criminelles qui sévissent dans le pays, la MMSS pourrait voir son efficacité compromise par ces divergences. La coordination des efforts, essentielle pour stabiliser Haïti, pourrait être affectée si certaines unités se désolidarisent des interventions prévues dans les zones sensibles.
Cette situation soulève des questions sur la portée réelle de l’engagement des différents pays contributeurs à la mission. Si la réticence des militaires jamaïcains et guatémaltèques venait à se confirmer, les autorités haïtiennes et les partenaires internationaux pourraient être amenés à revoir les termes de cette collaboration.
Face à l’urgence sécuritaire en Haïti, toute division ou restriction dans les mandats des contingents risque de compromettre la capacité de la MMSS à atteindre ses objectifs, au détriment des populations locales qui continuent de subir les violences. Les négociations devront donc se poursuivre pour garantir une action coordonnée et efficace sur le terrain.
Rédaction Kominotek News