Une réunion organisée à l’hôtel El Rancho s’est terminée dans le chaos, marquant un nouvel épisode de tensions politiques en Haïti. Ce qui devait être une discussion autour de l’avenir du Conseil Présidentiel de transition (CPT) s’est transformé en une scène de violences, avec des affrontements physiques entre participants. Chaises projetées, échanges musclés et cris ont remplacé les débats, laissant entrevoir des divisions profondes entre les acteurs politiques présents.
Au cœur du conflit se trouve la question de la direction du CPT, avec une proposition de remplacer Gérald Gilles, qui divise les anciens signataires de l’accord politique du 21 décembre. Les camps opposés, autrefois solidaires sous l’égide de l’ex-Premier ministre Ariel Henry, s’accusent désormais mutuellement de manipulations et de poursuites d’intérêts personnels.
Cet événement met en lumière les fractures au sein des élites politiques du pays, alors que la transition, déjà fragile, semble vaciller sous le poids des rivalités. Certains observateurs pointent du doigt une classe politique incapable de s’unir face aux défis urgents du pays, préférant les querelles internes à la recherche de solutions concrètes.
Alors que les Haïtiens espéraient des avancées dans ce processus de transition, ces affrontements ne font qu’ajouter à la confusion et à l’instabilité. L’incident de l’hôtel El Rancho illustre une réalité préoccupante : la crise politique qui perdure risque de rendre l’avenir du pays plus incertain.
Rédaction Kominotek News