Le gouvernement haïtien et le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) intensifient leurs efforts pour établir une nouvelle base militaire, soulignant l’urgence de répondre à la crise de sécurité croissante dans le pays. Lors d’une visite à Tabarre, le Conseiller-Président Leslie Voltaire, accompagné du ministre de la Défense, Jean Marc Berthier Antoine, a inspecté les locaux de l’ancien bataillon brésilien de la MINUSTAH, situé au Parc Unibank. Cette initiative vise à soutenir le ministère de la Défense dans sa quête d’un espace adéquat pour une nouvelle base militaire des FAD’H.
Cependant, cette quête de refuge soulève des questions sur la capacité du gouvernement à faire face à la menace grandissante des gangs armés. En effet, les FAD’H ont récemment été attaquées dans leur base militaire au Champ de Mars par des bandits armés, un incident qui met en lumière la gravité de la situation sécuritaire. Au lieu de prendre des initiatives concrètes pour affronter ces gangs, le gouvernement semble privilégier la recherche d’un nouveau local, laissant planer des doutes sur sa détermination à assurer la sécurité dans le centre-ville et ailleurs.
La situation sur le terrain reste préoccupante, comme le montre une récente attaque perpétrée par des civils armés à Pont-Sondé, témoignant de la détérioration continue de la sécurité. Ce contexte soulève une question cruciale : quel sort est réservé à la population haïtienne si même les forces armées du pays prennent la fuite face aux attaques des gangs ?
Il est important de noter que, même avec la présence des Forces armées d’Haïti (FAD’H) au Champ de Mars, la sécurité n’est pas assurée. Les conseillers présidentiels peinent à siéger au Palais National en raison de l’insécurité ambiante, soulevant des questions sur l’efficacité des mesures mises en place. Les autorités continuent de travailler sans relâche pour trouver des solutions durables face à cette crise persistante.Mais, hélas, les efforts sont en vains !
Rédaction Kominotek News
