Le président américain Joe Biden a fermement condamné ,le vendredi 12 septembre 2024 ,les récentes déclarations du candidat républicain Donald Trump, qui a relancé des accusations infondées contre les migrants haïtiens. Lors d’une déclaration, Biden a exigé que Trump cesse immédiatement de diffuser des rumeurs mensongères selon lesquelles les migrants haïtiens seraient impliqués dans des actes de cruauté envers les animaux.
« Ça doit cesser, ce qu’il fait, ça doit cesser », a affirmé Biden, deux jours après le débat télévisé où Trump a relayé ces accusations. « Il n’y a pas de place en Amérique pour de telles allégations », a-t-il ajouté.
Cette controverse a eu des répercussions immédiates à Springfield, une petite ville de l’Ohio, où les autorités ont ordonné l’évacuation de plusieurs établissements scolaires. Depuis lundi, la ville est au centre d’une vive polémique alimentée par les déclarations de Trump. Le candidat républicain a affirmé, sans fondement, que des migrants haïtiens attaqueraient des animaux pour se nourrir, une assertion catégoriquement démentie par la police locale et les médias de vérification d’information.
En réponse aux accusations de Trump, deux écoles primaires et un collège ont été évacués vendredi, et la mairie a été fermée la veille à la suite d’une alerte à la bombe. La police fédérale enquête également sur des menaces reçues par un foyer haïtien, avec des insultes et des appels à l’expulsion de la communauté.
Malgré le caractère douteux de ces allégations, Trump et ses partisans continuent de promouvoir ces rumeurs. Lors d’un meeting en Arizona, Trump a persisté dans ses affirmations racistes, évoquant également des cas non vérifiés de violence et de délinquance prétendument associée aux migrants haïtiens. Des partisans ont même exhibé des pancartes montrant un Trump fictivement protecteur envers des chatons, illustrant la désinformation entourant cette campagne.
J.D. Vance, le colistier de Trump et sénateur de l’Ohio, a soutenu vendredi sur X que Springfield avait connu une « augmentation considérable des maladies transmissibles et de la criminalité », des affirmations également sans preuve. La situation continue d’évoluer, et les autorités locales, ainsi que les médias, restent mobilisés pour clarifier les faits et apaiser les tensions.
Rédaction Kominotek News
