Un différend a émergé au sujet de la direction de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS) en Haïti, provoquant des tensions entre les pays contributeurs. Le Bénin, qui envisage d’envoyer entre 1500 et 2000 soldats, a exprimé des inquiétudes quant à la gouvernance de la mission, affirmant que celle-ci devrait être placée sous commandement militaire, contrairement à la proposition du Kenya, pays à la tête de l’opération, qui souhaite une direction assurée par des policiers.
Le ministre béninois des Affaires étrangères, Shegun Adjadi Bakari, a déclaré au Miami Herald que son pays ne peut accepter que ses troupes soient placées sous l’autorité de forces de police kenyanes. Selon lui, la situation critique en Haïti, marquée par l’insécurité et la présence de gangs armés, nécessite une réponse militaire solide plutôt qu’une mission sous direction policière.
Ce désaccord met en lumière des divergences sur la structure et l’organisation de la MMSS, mission chargée de restaurer l’ordre en Haïti. Bien que le Bénin reste déterminé à participer, ces discussions sur le commandement militaire pourraient retarder le déploiement des forces sur le terrain.
Rédaction Kominotek News