Le climat politique haïtien continue de s’agiter, et l’influence internationale, notamment celle de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), ne fait que renforcer la pression sur les dirigeants locaux. Claude Joseph, figure politique majeure et leader du parti Les Engagés pour le Développement (EDE), se trouve aujourd’hui au cœur de cette tourmente.
Lors d’une rencontre tenue le mercredi 4 septembre 2024 avec les représentants de la CARICOM, Claude Joseph aurait pris l’engagement de remplacer Smith Augustin, membre influent du Conseil présidentiel de Transition (CPT). Cette décision vise à écarter Smith Augustin en raison de son implication présumée dans un scandale de corruption lié à la Banque nationale de Crédit (BNC). Bien que Smith Augustin ait récemment comparu volontairement devant l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), il refuse catégoriquement de démissionner, déterminé à défendre son honneur.
La décision de Claude Joseph de céder à la pression internationale ne fait pas l’unanimité au sein du parti EDE. Plusieurs membres éminents remettent en question cette approche, provoquant ainsi une division interne. La crise au sein du parti s’est intensifiée, et aucun consensus ne semble émerger quant à la suite des événements.
En parallèle, la CARICOM envisage également de rencontrer les dirigeants du parti Pitit Dessalines, dirigé par Moïse Jean-Charles, pour discuter du cas d’Emmanuel Vertilaire, un autre membre du CPT accusé dans le même scandale de corruption. Tout comme Smith Augustin, Vertilaire refuse de céder aux demandes de retrait, ce qui aggrave les tensions.
La question du leadership au sein du CPT, et plus largement la gouvernance du pays, reste suspendue à ces décisions imminentes, tandis que les principales forces politiques tentent de résister à la pression exercée par la communauté internationale
Rédaction Kominotek News
