Le Conseil présidentiel de transition en Haïti, chargé de guider le pays vers une stabilité politique, semble englué dans une impasse. Depuis plusieurs semaines, le fonctionnement de cette instance est paralysé par des accusations de corruption qui visent trois de ses membres : Smith Augustin, Emmanuel Vertilaire, et Louis Gérald Gilles. Ces allégations jettent une ombre sur le processus décisionnel du conseil et empêchent l’atteinte de la supermajorité de cinq voix nécessaire sur les sept membres pour valider les résolutions.
Selon des sources internes, ces blocages récurrents freinent l’adoption de mesures cruciales pour l’avancement de la transition démocratique et la gouvernance du pays. La tension croissante au sein du conseil reflète non seulement la difficulté à trouver un consensus, mais aussi l’impact de la méfiance envers les membres accusés de pratiques douteuses.
Alors que le pays attend des réformes essentielles et des avancées concrètes, cette situation de blocage soulève de vives inquiétudes quant à l’avenir du processus de transition en Haïti.
Rédaction Kominotek News