La nomination des directeurs généraux dans les organismes autonomes et déconcentrés en Haïti pourrait être considérablement retardée en raison des tensions entre les différentes branches du gouvernement. Selon le décret régissant l’organisation et le fonctionnement du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), cette responsabilité incombe aux conseillers présidentiels. Cependant, des complications sont survenues, notamment à cause des divergences entre le CPT et le Premier ministre de facto, Garry Conille.
Garry Conille a soumis une liste de plus de 15 candidats pour ces postes clés, rejetant ainsi les noms proposés par le CPT. Cette démarche a exacerbé les tensions entre la Primature et le CPT, chaque partie tentant d’affirmer son autorité sur le processus de nomination.
Parallèlement, le Premier ministre Conille a réussi à nommer les coordonnateurs de tous les organes sous la tutelle de la Primature, sans rencontrer de résistance de la part du CPT. Cependant, il s’est heurté à une opposition notable lorsqu’il a essayé de nommer un nouveau directeur général à l’ANARSE. Cette nomination a été rejetée par le CPT, arguant que l’ANARSE relève du Ministère des Travaux Publics, Transports et Communications (MTPTC), et non de la Primature.
La lenteur du processus de nomination pourrait avoir des répercussions sur le fonctionnement et l’efficacité des organismes concernés.
Rédaction Kominotek News
