Début des Examens du Baccalauréat : Le MENFP ne Se Prononce Pas sur les Cas d’Exception
Le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) a annoncé sur son compte X le début des examens officiels du Baccalauréat, prévus du lundi 5 août au jeudi 8 août 2024. Toutefois, cette annonce intervient alors que de nombreux candidats se trouvent confrontés à un problème majeur : l’absence de leurs fiches d’examen, essentielles pour accéder aux salles de composition.
Cette année, environ 121 006 candidats sont attendus pour les épreuves du Baccalauréat à travers le pays. La répartition des candidats est la suivante : environ 109 453 pour le Nouveau Secondaire (NS4), 10 734 pour le Bac permanent, et 819 pour la Philo traditionnelle. Le département de l’Ouest, avec plus de 48 000 candidats, représente le plus grand effectif.
Les épreuves débuteront avec la Philosophie le matin du premier jour, suivie de Chimie l’après-midi. Néanmoins, le contexte sécuritaire préoccupant pourrait influencer le bon déroulement des examens. En effet, plusieurs régions, dont le département de l’Ouest et d’autres zones touchées par les violences des gangs, ont connu d’importantes interruptions de classe.
En dépit de l’insécurité persistante, les examens se dérouleront dans un contexte marqué par un état d’urgence sécuritaire dans plus de 10 communes de la zone métropolitaine de Port-au-Prince et du département de l’Artibonite. Les communes concernées sont : Gressier, Carrefour, Port-au-Prince, Cité Soleil, Delmas, Tabarre, Pétion Ville, Kenscoff, Croix des Bouquets, Cabaret, Thomazeau, Petite Rivière de l’Artibonite, Liancourt, Verrettes, et Gros Mornes.
La crise sécuritaire a profondément perturbé l’année scolaire 2023-2024, avec des violences, des kidnappings, et une dégradation générale des conditions de vie. Ces circonstances, combinées au stress des examens, suscitent des inquiétudes quant à la réussite des candidats. En outre, l’incertitude plane sur la rentrée universitaire, notamment pour les facultés de l’Université d’État d’Haïti (UEH), dont la plupart sont actuellement dysfonctionnelles en raison des conflits armés.
Dans ce climat tendu où les examens commencent malgré les divers problèmes administratifs et sécuritaires, les candidats se préparent à affronter les épreuves officielles du Baccalauréat.
Rédaction Kominotek News