Le ministre colombien des Affaires Étrangères, Luis Gilberto Murillo, a confirmé que des démarches étaient en cours pour rapatrier les ex-militaires colombiens détenus en Haïti depuis 2021, accusés d’implication dans l’assassinat du Président Jovenel Moïse.
En collaboration avec le ministre colombien de la Justice, Néstor Osuna, Murillo a souligné l’importance d’un accord avec le gouvernement haïtien pour faciliter le transfert des détenus vers la Colombie, où ils pourraient être jugés ou purger leur éventuelle peine.
« Nous espérons avancer dans la mise en place de ce mécanisme avec le ministre Osuna et notre consul, pour rapatrier ceux qui pourraient être condamnés, tout en envisageant les procédures pour ceux qui n’ont pas encore été jugés », a expliqué Murillo. Il a précisé que le ministère de la Justice examinait cette question juridique complexe.
Murillo a exprimé son intention de se rendre en Haïti pour rencontrer le Premier Ministre Garry Conille, dans l’optique de normaliser les relations bilatérales et de discuter des modalités du rapatriement des détenus colombiens.
Actuellement, aucun des 18 Colombiens arrêtés en lien avec l’assassinat de Moïse n’a été jugé coupable ni condamné, demeurant en détention provisoire en Haïti. Le gouvernement colombien, par le biais du ministère des Affaires Étrangères et du ministère de la Justice, cherche à résoudre cette situation délicate et à envisager un procès équitable pour ces individus, potentiellement en Colombie, comme cela a été fait avec d’autres pays de la région.
