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La Raison Derrière l’Inactivité des Troupes Kényanes

L’actualité politique au Kenya risque d’affecter le comportement des policiers envoyés en Haïti, selon des analystes. L’implication du Kenya dans la crise sécuritaire haïtienne pourrait avoir des répercussions politiques majeures pour le président William Ruto.

Le 25 juin 2024, le premier contingent de policiers kényans arrive en Haïti pour soutenir les forces de sécurité locales. Simultanément, des manifestations éclatent au Kenya contre une loi de finances du président William Ruto, et contre l’envoi de troupes en Haïti. La police kényane réagit violemment, causant la mort d’une quarantaine de manifestants en deux semaines. Cette répression augmente les critiques contre la police et le président Ruto, dont la démission est désormais exigée.

Les manifestants s’opposent à la loi de finances qui aurait augmenté les taxes sur des biens essentiels pour rembourser une dette publique de plus de 80 milliards de dollars. La dette, accumulée auprès de la Chine, du FMI et de la Banque mondiale, représente environ 70 % du PIB du Kenya, et les projets financés sont souvent entachés de corruption.

L’envoi de troupes en Haïti, soutenu par les États-Unis, est perçu comme une tentative de réduire la dette et de renforcer l’économie kényane, mais il est très impopulaire au Kenya. Peu de médias kényans rapportent l’arrivée des policiers en Haïti, et la brutalité policière chez eux conduit à des souhaits de mort pour ces policiers en mission.

En Haïti, les policiers kényans commencent des missions de reconnaissance avec leurs homologues haïtiens, en attendant du matériel et d’autres troupes. Les gangs continuent de semer la violence, avec des kidnappings et des attaques dans diverses régions. Le chef de gang Jimmy Cherizier appelle au dialogue, tandis que le Premier ministre Gary Conille priorise la reprise des territoires contrôlés par les gangs.

Les policiers kényans et la Police nationale d’Haïti restent optimistes quant à leur mission. Pendant ce temps, la population haïtienne, durement touchée par la violence des gangs, espère une amélioration de la sécurité .

Pour plus de détails, les lecteurs peuvent lire l’article complet sur AyiboPost .

Rédaction Kominotek 

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