Lors d’une récente réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, les États-Unis ont exprimé une demande urgente pour intensifier les sanctions contre les gangs en Haïti. L’ambassadrice américaine auprès de l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, a souligné la nécessité que la communauté internationale exige que les responsables des atrocités passées soient tenus pour responsables.
Thomas-Greenfield a appelé le Conseil à envisager des sanctions contre les individus et les entités impliqués dans des actions qui compromettent la paix et la sécurité dans le pays. Cette initiative intervient malgré l’arrivée d’un premier contingent de policiers kényans, faisant partie d’une force multinationale destinée à soutenir la police haïtienne contre les gangs armés qui sévissent et terrorisent la population.
Les États-Unis s’engagent à renforcer les mesures de contrôle du trafic d’armes au niveau national. Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une tentative plus large pour stabiliser la situation en Haïti, où les gangs ont étendu leur influence sur de vastes territoires ces dernières années.
Le Premier ministre haïtien, Garry Conille, actuellement en visite à Washington, a promis des actions concrètes et davantage de transparence pour répondre aux préoccupations d’une population fatiguée par des décennies d’instabilité. Il a décrit la situation comme étant « extrêmement complexe », soulignant les défis persistants auxquels le pays est confronté.
En somme, la communauté internationale continue de chercher des solutions pour endiguer la violence des gangs en Haïti, tout en confrontant les défis complexes et multidimensionnels qui entravent la stabilité et le développement du pays.
Rédaction Kominotek News