Mercredi 26 juin 2024, une tentative de coup d’État secoue la Bolivie : le général bolivien Juan José Zúñiga, ancien chef des forces armées,a été arrêté après avoir tenté de prendre le contrôle du pouvoir exécutif à La Paz. Le président Luis Arce a immédiatement réagi, appelant à la mobilisation populaire et déclarant la situation comme une attaque contre la démocratie.
Les événements ont débuté en début de soirée lorsque le général Zúñiga a été appréhendé par les forces de l’ordre alors qu’il s’exprimait devant la presse. Accusé de tentative de coup d’État, il a été conduit en détention par le ministre de l’Intérieur, Jhonny Aguilera, accompagné d’une seconde arrestation, celle de Juan Arnez Salvador, chef de la Marine bolivienne.
Les motivations derrière cette tentative restent floues, bien que le général Zúñiga ait prétendu agir pour restaurer ce qu’il considère être une démocratie véritable. Il a critiqué le gouvernement en place et a appelé à des changements radicaux, y compris la libération de prisonniers politiques.
La réaction internationale ne s’est pas fait attendre. Luis Almagro, secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA), a exprimé son soutien au président Arce et a condamné toute violation de l’ordre constitutionnel en Bolivie. Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a également condamné fermement les mouvements militaires et a appelé au respect de la démocratie.
Claudia Sheinbaum, présidente élue du Mexique, a qualifié les événements de « soulèvement » et a offert un soutien inconditionnel à Luis Arce et au peuple bolivien. De même, le président vénézuélien Nicolas Maduro a appelé le peuple bolivien à défendre sa démocratie, soulignant son soutien continu au gouvernement bolivien.
En réponse à cette tentative de coup d’État, le gouvernement bolivien a appelé à la mobilisation populaire et a nommé un nouveau chef militaire pour restaurer l’ordre. Les manifestations de soutien ont éclaté à La Paz, montrant une solidarité nationale contre toute forme d’intervention militaire dans les affaires démocratiques du pays.
La situation reste tendue en Bolivie, avec des appels à la vigilance et au respect de l’ordre constitutionnel émanant de la communauté internationale .
Rédaction Kominotek News
