La Fondation « Zanmi Timoun » a publié un communiqué le 10 mai, déplorant le sort de plus de 200 enfants haïtiens déportés sans leurs parents au cours des quatre premiers mois de 2024 par les autorités dominicaines au point frontalier de Belladère/Elias Pinas. Les agents de la Fondation ont rapporté les conditions épouvantables subies par ces enfants, incluant des violences physiques et des abus sexuels.
La Fondation « Zanmi Timoun », spécialisée dans la protection de l’enfance, critique vivement l’inaction des autorités face à cette crise humanitaire. Elle rappelle l’accord bilatéral entre les gouvernements haïtien et dominicain, signé en 1999, qui vise à réguler les rapatriements et à protéger les droits des personnes concernées. Cependant, depuis plusieurs années, cet accord est systématiquement violé, notamment en ce qui concerne l’interdiction des rapatriements nocturnes et la séparation des familles.
La Fondation en appelle aux autorités compétentes pour qu’elles prennent des mesures immédiates afin de mettre fin à cette violation des droits de l’enfant
En somme,des enfants haïtiens sont arrachés à leurs familles et subissent des traitements inhumains lors de leur déportation.
Rédaction Kominotek News