Au milieu des quartiers autrefois paisibles de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, les répercussions des tirs nourris ont brisé la tranquillité alors que des gangs armés ont lancé de nouvelles attaques tôt ce mercredi 20 mars.
Des journalistes de l’Associated Press ont été témoins de cette sombre réalité, faisant état d’au moins cinq corps éparpillés dans différents quartiers situés à Pétion-Ville et ses environs, tandis que des membres de gangs bloquaient les entrées des zones stratégiques. Les communautés de Pétion-Ville, Meyotte, Diègue et Métivier se sont retrouvées à la merci de ces violences, avec des appels à l’aide désespérés inondant les radios locales et les réseaux sociaux.
Deux jours auparavant, un chaos similaire avait éclaté dans les quartiers de Laboule et Thomassin, entraînant la mort d’au moins 12 personnes. Les coups de feu ont été abondants et généralisés, obligeant à la fermeture d’institutions vitales telles que des banques, des écoles et des entreprises à Pétion-Ville, des zones auparavant épargnées des assauts de la violence des gangs. Ces attaques marquent notamment une escalade insupportable qui n’en finit pas, après les incidents antérieurs du 29 février, au cours desquels des assaillants armés ont ciblé divers endroits, plongeant le pays dans un état de troubles.
La situation pénible en Haïti a fait plusieurs dizaines de morts et des milliers de personnes déplacées ces derniers jours. Alors que la Police Nationale d’Haïti (PNH) peine à contenir la violence, les responsables caribéens s’empressent de mettre en place un conseil présidentiel de transition. Ce conseil détiendrait la clé d’un nouveau leadership, essentiel au rétablissement de l’ordre et de la stabilité. Le Premier ministre Ariel Henry, exclu d’Haïti actuellement dans le chaos, s’est engagé à démissionner dès la formation du conseil, signalant un changement potentiel dans la gouvernance au milieu de cette période tumultueuse.
Redaction Kominotek NEWS