Deux chefs de gangs ont été lynchés à Tiburon dans la nuit du 15 au 16 février, évènement marquant une fois de plus la volonté du peuple d’en finir avec l’insécurité dont il fait l’objet jour après jour.
Les autorités locales ont réussi à démanteler un gang notoire, mettant ainsi fin à une série d’actes criminels qui terrorisaient la communauté. Selon certaines informations, le chef du gang, connu sous le nom de « Axeman », a tenté de fuir mais a été capturé par les habitants de Tiburon, qui l’ont lynché. Cette action collective de la communauté démontre la volonté de la population de se libérer du joug de la criminalité, même au prix de mesures extrêmes.
Suite à ce lynchage, les autorités haïtiennes ont également réussi à mettre derrière les barreaux le chef présumé du gang, surnommé « Timazò ». Cette arrestation marque une étape importante vers l’éradication des gangs qui sèment depuis longtemps la terreur dans la région de Tiburon. La population, lassée des exactions de ces criminels, semble soutenir les actions énergiques des autorités pour rétablir l’ordre et la sécurité dans la région. Cependant, le lynchage soulève des questions sur la justice populaire et met en évidence les défis persistants auxquels est confronté le système judiciaire haïtien.
Cet événement intervient dans un contexte où les autorités américaines ont porté plainte contre d’autres chefs de gangs haïtiens, soulignant la lutte en cours contre le crime organisé dans le pays. La situation à Tiburon met en évidence la complexité des problèmes de sécurité en Haïti et soulève des questions sur la nécessité d’une approche à long terme pour stabiliser la région.
Redaction Kominotek News
