Une ancienne députée dominicaine réclame le retrait des agents de migration des hôpitaux
Dans un contexte marqué par un renforcement des mesures migratoires, l’ancienne députée dominicaine, Guadalupe Valdez, a lancé un appel pressant aux autorités pour qu’elles retirent les agents de la Direction générale de la migration (DGM) des hôpitaux publics. Selon Valdez, la présence de ces agents est perçue comme intimidante, en particulier pour les migrants haïtiens, les dissuadant ainsi de rechercher des soins médicaux.
Elle plaide pour une meilleure protection des groupes vulnérables, tels que les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées et les malades. Pour Valdez, ces personnes ne devraient pas être exposées à des mesures d’expulsion, et leur droit à la santé doit être pleinement respecté, indépendamment de leur statut migratoire.
Cette prise de position de Valdez ravive le débat sur le respect des droits humains en République dominicaine. Plusieurs organisations non gouvernementales, tant locales qu’internationales, ont récemment dénoncé des expulsions arbitraires et la présence d’agents de migration dans les établissements de santé. Face à cette situation, certaines voix s’élèvent également pour demander un renforcement du système de santé en Haïti, en parallèle avec une stabilisation de la sécurité, afin de réduire les départs vers la République dominicaine pour des raisons médicales.
Ces appels mettent en lumière les défis croisés de la migration, de la santé et des droits humains dans la région. Alors que les tensions persistent, des solutions durables et respectueuses des droits de toutes les personnes, quel que soit leur statut migratoire, semblent plus nécessaires que jamais.
Rédaction Kominotek NEWS
