Le mercredi 14 mai 2025, le policier Junior Panel, membre de la 30e promotion de l’Unité Départementale de Maintien d’Ordre (UDMO), est décédé des suites de blessures par balles survenues cinq jours plus tôt lors d’une fusillade dans un club de Delmas 75. L’incident, impliquant plusieurs membres des forces de l’ordre, soulève des interrogations sur la discipline et la gestion des effectifs policiers en Haïti.
Le vendredi 9 mai 2025, une altercation a éclaté dans un établissement de loisirs situé à Delmas 75, impliquant plusieurs policiers. Au cours de cet échange de tirs, Junior Panel a été grièvement blessé par des projectiles tirés par d’autres agents présents sur les lieux. Les circonstances exactes de la fusillade demeurent floues, mais l’événement a rapidement dégénéré, transformant un moment de détente en scène de violence sanglante.
Outre le décès de Junior Panel, l’incident a fait plusieurs blessés, dont Junior Bonheur, ancien maire et ex-membre de la Commission Nationale de Désarmement, Démantèlement et Réinsertion (CNDDR). Cet événement met en lumière les dérives possibles liées au port d’armes à feu dans des espaces non sécurisés, même entre agents des forces publiques.
Une enquête a été ouverte afin de faire la lumière sur les responsabilités individuelles dans cette affaire. Les autorités judiciaires s’efforcent de déterminer les circonstances précises de la fusillade et d’établir les responsabilités de chacun des agents impliqués. Parallèlement, cet incident ravive les appels à une réforme en profondeur de la gestion des effectifs policiers en Haïti, mettant en évidence la nécessité d’une meilleure supervision et d’une formation adéquate des forces de l’ordre.
La mort de Junior Panel dans des circonstances aussi tragiques souligne les défis auxquels est confrontée la police haïtienne en matière de discipline interne et de gestion des conflits. Alors que l’enquête se poursuit, cet événement pourrait servir de catalyseur pour des réformes visant à renforcer la cohésion et la responsabilité au sein des forces de l’ordre.
Rédaction Kominotek NEWS
