La situation sécuritaire à Port-au-Prince continue de se détériorer de manière alarmante. Dans la matinée de ce vendredi 9 mai 2025, un acte de violence a endeuillé le camp de déplacés installé dans l’enceinte du ministère de la Communication, situé à Bois-Verna. Le président de ce camp, une figure centrale pour les personnes vivant dans ce lieu, a été assassiné aux alentours de 8 heures du matin.
Les détails sur ce drame restent encore peu clairs. Selon les premières informations recueillies, l’homme a été tué par balles devant son entreprise par des individus armés, dont l’identité reste inconnue. Des témoins oculaires rapportent que les agresseurs ont ouvert le feu sans hésitation, avant de s’enfuir rapidement, laissant la victime dans une mare de sang. Cette attaque brutale a semé la consternation parmi les résidents du camp, qui sont déjà confrontés à des conditions de vie difficiles.
L’assassinat de ce leader local plonge le camp dans un climat de deuil et d’incertitude. Les habitants, déjà vulnérables, expriment leur inquiétude quant à l’avenir et à la sécurité dans un contexte où la violence semble incontrôlée. Pour l’heure, les autorités haïtiennes n’ont pas réagi publiquement à cet assassinat, ce qui ajouté au sentiment d’abandon ressenti par les déplacés.
L’identité de la victime n’a pas été révélée dans l’immédiat, mais son rôle dans la communauté était crucial. En tant que président du camp, il était une sorte de lien entre les résidents et les autorités, travaillant à améliorer les conditions de vie et à défendre les droits des déplacés. Son assassinat non seulement prive le camp d’une voix importante, mais il accentue également le sentiment d’insécurité qui prévaut dans la capitale.
Alors que les enquêtes se poursuivent, les questions sur les motivations derrière cet acte odieux restent sans réponses. Les résidents du camp, comme beaucoup d’Haïtiens, se demandent si un giorno viendra où la paix et la sécurité seront à nouveau une réalité dans leur pays. Pour l’instant, la violence continue de faire des victimes, et le camp de Bois-Verna porte le deuil de l’un de ses dirigeants, assassiné dans des circonstances toujours troubles.
Rédaction Kominotek NEWS
