Le 7 mai 2025, le monde du spectacle haïtien a perdu une de ses figures les plus emblématiques avec le décès de Jean Max CHOUTE, mieux connu sous le nom de Frédéric. Ce dernier était l’un des visages les plus reconnaissables de la série culte « Lavi nan bouk la », qui a marqué des générations d’Haïtiens.
Selon des sources proches de l’artiste, citées par Clein ud’œil Infos, les causes exactes de son décès n’ont pas encore été révélées. Cependant, il est bien connu que Jean Max CHOUTE a vécu avec la maladie de Parkinson pendant plus de huit ans, ce qui a sans aucun doute marqué ses dernières années.
Jean Max CHOUTE a occupé une place particulière dans l’univers de la télévision haïtienne, notamment grâce à son rôle de TiLèzanj, le fils unique et insouciant de PapaPyè. Son interprétation à la fois humoristique et profonde a captivé le public, laissant une trace indélébile dans la mémoire collective. Sa capacité à allier le comique et l’émotion a fait de lui une figure incontournable des années 1980, une période dorée pour la télévision en Haïti.
La disparition de Frédéric s’inscrit dans une série de pertes qui ont touché la troupe de « Lavi nan bouk la ». Ainsi, il rejoint dans l’au-delà d’autres légendes comme PapaPyè et Grasye, avec lesquels il a partagé des moments inoubliables sur scène. Ensemble, ils ont bercé l’enfance et la jeunesse de milliers d’Haïtiens, créant des souvenirs qui resteront gravés dans les cœurs.
Quarante ans après le succès retentissant de « Lavi nan bouk la », la mort de Frédéric symbolise non seulement la fin d’une époque, mais aussi la persistance d’un héritage culturel qui continue de résonner dans la nostalgie de plusieurs générations. Son legs, à travers son personnage et ses performances, demeurera vivant, continuant d’inspirer et de toucher ceux qui ont eu la chance de le découvrir.
Jean Max CHOUTE, alias Frédéric, a quitté la scène terrestre, mais son impact sur la culture haïtienne restera à jamais gravé dans l’histoire. Sa disparition est une perte immense, mais son œuvre continue de vibrer dans les cœurs de tous ceux qui l’ont aimé.
Rédaction Kominotek NEWS
