La commune de Kenscoff a été à nouveau touchée par la violence des gangs. Dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 mai, des individus armés jusqu’aux dents, identifiés comme faisant partie de la coalition criminelle Viv Ansanm, ont attaqué le sous-commissariat de Furcy. Face à l’intimidation des assaillants, les policiers ont été contraints d’abandonner les lieux.
Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des hommes armés se déplaçant librement à l’intérieur du bâtiment, s’emparant d’armes, de munitions et de plusieurs véhicules appartenant à la Police nationale d’Haïti (PNH), qui étaient stationnés dans la cour du poste. Ces images choquantes témoignent de l’audace des assaillants et de leur emprise sur la zone.
Selon les premières informations recueillies, les attaquants ont également incendié plusieurs bâtiments de la région, semant la terreur parmi la population déjà épuisée par des semaines de violence. Cette nouvelle escalade de violence a encore aggravé la détresse des habitants, qui vivent dans un climat de peur et d’abandon.
Malgré la présence d’une force multinationale déployée pour soutenir la PNH et les Forces armées d’Haïti (FAd’H), les attaques armées se multiplient. Les gangs continuent de semer la terreur : assassinats de civils, incendies de maisons et déplacements forcés de populations. Ces actes odieux ont créé un environnement de crainte permanente.
La semaine dernière, plusieurs policiers ont péri lors d’opérations dans la commune. Bien que la PNH ait annoncé avoir neutralisé plusieurs membres de gangs, les attaques meurtrières se poursuivent. Les habitants de Kenscoff, livrés à eux-mêmes, subissent les conséquences de cette insécurité galopante. La situation reste critique, et l’absence de mesures efficaces pour rétablir l’ordre ne fait qu’aggraver le malaise général.
Rédaction Kominotek NEWS
